Lady, running down to the riptide [terminé]

J’ai trop longtemps été enfermée, tout comme mes compagnons d’infortune. Longtemps, nous avons cherchés à nous enfuir, mais les défenses ennemies étaient trop fortes. Nos plants pas assez développés. Et puis, ils nous injectaient des médicaments, cela nous affaiblissait grandement. Les scientifiques, ces grands méchants. Ils avaient privés Dark Red de son visage, le brûlant parce que j’avais refusée une opération. N’est ce pas là une façon ignoble de procéder ? Nous ne l’avons vu qu’une fois après cela, et il n’est jamais revenu. Ils l’ont tués. Ils ont tués mon ami, et ont toujours refusés de répondre à nos supplications. Mais nous savions qu’ils avaient incinéré le cadavre pour cacher les preuves. Ce sont eux qui nous ont rendus malades. Ce sont eux qui nous ont tués. Moi même je suis empoisonnée. Il ne me reste que très peu de temps pour me venger. Je ne tuerais pas mes parents, même s’ils m’ont donnés le cancer. Je sais que ces derniers ne cherchent qu’à me soigner, mais il est trop tard maintenant. Le mal qu’ils ont fait ne pourra être réparé.

Ma maladie vient d’une extraction de pouvoir qui a mal tournée. Ne me demandez pas les détails, c’est trop horrible pour être raconté. A partir de là, ils n’ont eu de cesse que d’essayer à me priver de mes dons extraordinaires. Mais j’ai résisté. Moi et mes compagnons, nous avons lutés. Ils sont pourtant morts, et il n’a fini par plus rester que moi. Les scientifiques ont réussis à leurs voler leurs pouvoirs. Ils les ont donnés à d’autres, chose que je ne peux pas pardonner. Ils doivent payer. Et même mes parents, qui ont crus que mes pouvoirs allaient me faire du mal sur la durée, ne peuvent pas être simplement oubliés. Ils ont leurs part de responsabilités. C’est pourquoi je leurs ai dit que je suis une héroïne au passé torturé, qu’ils pouvaient donc essayer de m’attraper. Moi, Natacha, ne serais pas si facilement blessée.

Je suis la sorcière des océans. La seule et l’unique, maîtresse des créatures auquel je parle, et qui, grâce à mon incommensurable pouvoir, peuvent se matérialiser dans la réalité. Mon corps entier est un don, car je n’ai qu’à déverser ma divine salive sur le sol pour créer un portail reliant nos mondes. Après, l'inconvénient, c’est que quand je suis malade, ça devient vite intenable. Si je vomi, ou si j’ai la diarrhée, vous pouvez être sûrs de devoir appeler un plombier pour changer toutes les canalisations. Les mollusques, ça prolifère vite mine de rien. Allez, on balance la description après la pub !

Don numéro un : mâchoire amovible
Et ouais les gens, je peux décrocher ma mâchoire, comme celles de certains serpents. Cela me permet de sortir des choses qui, en temps normal, ne pourraient pas passer. C’est dans un grand crac indescriptible que je le fais, un crac tellement badass que tout le monde se retourne sur mon passage. C’est avec cette bouche hors du commun que je peux invoquer mes bébés. Deux petits doigts dans la gorge, et des crabes, des moules et autres araignées de mer arrivent sur le sol, dans une bouillie comprenant un peu d’ eau, des algues et parfois des détritus. Mes créatures me comprennent, mais ne me comprennent que moi, et obéissent à mes ordres.

Don numéro deux : danseurs aériens
Mes poissons respirent à la surface, et peuvent se déplacer librement, comme si nous étions dans l’océan. Mais plus les créatures sont grosses, moins elle peuvent s’éloigner de moi. Dans cette optique, je ne peux pas invoquer une baleine pour détruire un bâtiment. Il faudra que je sois sur elle, et que je prenne des risques, avec elle. Mais ailleurs, ce serait vraiment stupide de faire cela, car ma baleine, même magique, n’en reste pas moins mortelle. On peut la blesser, la faire hurler. Elle peut heurter une maison et s’ouvrir la nageoire, ma toute petite rien qu’à moi. Comprenez bien que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour protéger mes sujets de cet environnement urbain. De ces héros brutaux.

Don numéro trois : barrière de corail
Bah ouais, parce que sinon ce serait pas cool. Je peux vomir du corail à volonté, et lui donner une forme. Cracher une épée ? Allons y gaiement. Mais non en fait, on y va pas gaiement. Parce que quand même, c’est pas très agréable à la sortie. Ce genre de prouesses, je ne les fait donc que qu’en j’en ai besoin. Se mettre deux doigts dans la gorge, et en sortir une arme grande comme mon bras, c’est pour les situations désespérées. Après, je peux également sortir des plaques d’armures, mais comme faut le faire une par une, et assembler à la sortie, je ne prend généralement que des gantelets, et un masque. Il faut également savoir que mon corail n’est pas indestructible, résistant, et grave stylé, mais pas indestructible.

Don numéro quatre : portail d’eau
Pour les créatures plus grosses, j’utilise ma salive. Enfin non, je peux aussi utiliser mon sang, ou ma sueur. Une seule goutte, et une porte reliant les deux mondes apparaît. Cette porte est plus ou moins grosse, selon la matière que je lui donne. Avec un gros mollard, il peut en sortir des animaux d'environ dix mètres. Un par un, parce qu'il faut pas non plus déconner. Si je m'entaille sauvagement les poignets, c'est une quinzaine de mètres, et cela va crescendo. Alors, si je suis gravement blessée, je prend le risque de voir mes adorés ne plus me demander la permission pour mettre la ville a sac. Je ne veux pas voir cela arriver. Des orques, des araignées de mer, et même une baleine bleue - ma préférée -. Toutes mes créatures me comprennent, mais je ne les contrôles pas. Je peux leurs donner des ordres, mais elles peuvent aussi très bien me désobéir, je ne peux pas non plus leurs parler à distance. Il faut qu'elles puissent entendre ma voix pour réagir. Vous savez, je ne suis que leurs guides. Cela veut dire, en autres, que je ne ferais pas apparaître plus d’une grosse créature par portail. Je dois pouvoir la raisonner, et lui montrer la voie de la raison avant de la guider à la maison.