Vam vam vam chica chica vampiro chica vam vam vam

Sa naissance se fut le 5 Décembre 1998.

Alvy a toujours été cette voisine assez discrète dont on pouvait faire les éloges à chaque occasion, que ce soit pour ses notes, sa bonne conduite ou encore par sa grande ouverture d'espri: elle en vint même à sauter une classe. Dès que l'on voyait sa petite bouille, on avait juste envie de lui tirer chaque joue. Elle vivait à cette époque à Dublin, fière capitale irlandaise. Son père commençait sa vie de jeune entrepreneur pendant que sa mère débutait en tant que gouvernante de prestige, elle venait de finir ses études. On pouvait dire qu'elle était aimée de ses parents. Ce n'était pas des mauvais gens qui vivaient une jeunesse libre grâce aux richesses des parents, en effet, la famille Carty était assez aisée et savait qu'elle ne serait jamais malheureuse, enfin si l'on définit le bonheur par l'argent. Alvy n'a jamais connu autre chose que les cadeaux, les belles maisons et l'hypocrisie. À l'école, c'était que des enfants de son rang, assez noble pour se parler, mais à cet âge, que l'on vienne d'un bidonville ou d'un château-fort, rien ne changeait vraiment. Malgré tout ça, la blondinette était vachement respectée dans son école et avait de bonnes appréciations. "Cette petite ira loin et c'est une bonne personne ! Elle connaît les principes de la société." Mais est-ce comme ça que l'on juge une enfant ?



La famille ne se composait pas que du père, de la mère et de la fille, non... il y avait aussi un fils qui formait une famille des plus complètes. Il avait deux ans de plus que sa sœur et n'était pas plus parfait, aussi discret dans son enfance, il portait l'avenir de la famille, celui qui allait gardait le nom Carty et succéder au père dans l'entreprise. Il était plutôt neutre et introverti, mais après tout ça, il aimait prendre du temps à regarder des dessins animés japonais ou à lire les bandes dessinés de ce cher pays de tout genre. Alvy regardait parfois ce genre de choses avec lui et en rêvait beaucoup. Ses doux sommeils se mélangeaient avec les histoires de sa grand-mère paternelle. Mamie Carty habitait avec la famille depuis la mort de son mari, elle répétait à la petite Alvy que c'était, car la vielle était trop âgée que son bien-aimé était parti de plus longtemps, (en réalité, il était mort après un vilain cancer de la prostate). Mamie Carty avait énormément d'imagination et disait que dans une autre vie, elle était une auteur aussi connue que la célèbre J.K Rowling et que dans cette vie-là, elle était resté jeune très longtemps. La mère disait qu'elle avait des problèmes de mémoire et qu'elle se souvenait sans doute de sa jeunesse, lorsqu'elle racontait à des enfants aux bibliothèques du coin ses fabuleuses histoires. M'enfin, Alvy préférait croire sa grand-mère, car c'était cool d'avoir une Mémé comme ça !


Moment très difficile dans la vie d'Alvy: se séparer de son petit chez elle et de son petit pays. Elle allait rentrer au lycée et son père ne voulait pas que la fille Carty fréquente un simple lycée irlandais peu au-dessus de la moyenne des autres. Il voulait quelque chose de loin, grand où elle pourrait s’épanouir tranquillement. Direction : Hatfield et son plus beau lycée situé bien sûr proche des beaux quartiers. Elle y passa tout son tertiaire sans vous cacher que sa chuunibyou démarra fortement lors de ces années. Elle ne retourna pas en Irlande sauf deux ou trois fois pour les grandes vacances, mais rien de plus. Quand elle finit le lycée, elle chercha des études qui colleraient bien avec ses particularités. Comme elle ne trouva rien, elle promit au désespoir de son père de trouver un jour un homme riche à épouser. (il n'était pas du tout d'accord, mais pas du tout du tout !)